Abonnez-nous et recevez notre newsletter chaque semaine.
Affluence aux urgences: l'Hôpital du Valais informe en direct
L’Hôpital du Valais affiche en ligne et en temps réel le taux d’occupation de ses urgences pour mieux répartir les admissions et limiter les attentes.
, 12 décembre 2024 à 10:43
Le Centre hospitalier du Haut-Valais a mis en place un nouveau système permettant de connaître en temps réel le taux d’occupation de ses services d'urgence.
L’établissement espère ainsi inciter les patients dont les besoins sont moins urgents à différer leur venue.
Ce système vise également à améliorer la compréhension des temps d’attente et à renforcer la communication entre les patients et le personnel médical, précise le «Walliser Bote».
Le nombre de patients admis ou inscrits est enregistré en temps réel, et le taux d’occupation est classé dans l’une des trois catégories suivantes: «faible», «moyen» ou «élevé». Andreas Frasnelli, chef du service des urgences de Viège, souligne dans le «Walliser Bote» que le système repose sur des données déjà collectées, sans générer de travail supplémentaire pour le personnel.
Taux d'occupation en hausse
Une étude de l’Observatoire suisse de la santé (Obsan), publiée en octobre, met en évidence une augmentation constante de l’utilisation des services d’urgence. «Les services d'urgence servent de plus en plus souvent de porte d'entrée dans le système de santé, notamment pour des maladies pouvant être traitées en ambulatoire», explique Pierre-Nicolas Carron, responsable du service des urgences du Centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV).
L’année dernière, le Centre hospitalier du Haut-Valais avait déjà réagi à cette hausse en agrandissant son service d’urgence à Viège. À l’avenir, il prévoit de développer davantage le Liveticker, notamment en introduisant des délais d’attente adaptés aux différents degrés d’urgence.
Partager l'article
Commentaire
Plus d'informations sur ce sujet
Le CEO de l'hôpital de Menziken rejoint Concara à Berne
Après presque 12 ans, Daniel Schibler quitte l'Hôpital Asana de Menziken et prend la direction de Concara Holding à Berne.
Taxes d'urgence: solution trouvée avant l’arrivée du Tardoc
Les partenaires tarifaires ont trouvé un accord sur la facturation des soins d'urgence en cabinet médical – une solution qui marque une avancée avant l’entrée en vigueur du nouveau système tarifaire en 2026.
Boutons d’alerte et équipes de sécurité pour calmer les tensions
Agents de sécurité présents en continu ou encore formations à la désescalade: face à une montée des violences, les hôpitaux suisses s’organisent pour protéger leur personnel.
Le Pays-d’Enhaut lève des fonds pour reconstruire son hôpital
L’hôpital du Pôle Santé du Pays-d’Enhaut doit être reconstruit pour répondre aux normes actuelles. Mais faute de moyens suffisants, le PSPE lance une campagne de financement.
«Les cas bénins sont importants pour le système d'urgence»
Pour l’Hôpital universitaire de Bâle, les urgences légères ne sont pas seulement inévitables: elles jouent un rôle clé, notamment comme terrain d’apprentissage pour les futurs médecins.
«Trop coûteux, trop fastidieux» – les hôpitaux se détournent du travail temporaire
Les hôpitaux limitent de plus en plus le recours aux intérimaires. Pourtant, certains experts alertent: sans solutions flexibles, les pénuries et les surcharges de travail menacent les équipes permanentes.
Du même auteur
L’Hôpital universitaire de Zurich améliore lui aussi ses chiffres
Un revirement qui se confirme désormais dans plusieurs hôpitaux suisses: en 2024, l'USZ a accueilli davantage de patients, tant en stationnaire qu'en ambulatoire, permettant une réduction significative de ses pertes.
Un tournant pour la tarification en physiothérapie
Une nouvelle tarification horaire des prestations s'appliquera à partir de juillet 2025 et remplacera la tarification forfaitaire actuelle. Une décision prise d’un commun accord entre Physioswiss, H+ et la Commission des tarifs médicaux.
Les hôpitaux zurichois disent adieu aux soignants temporaires
Les membres de l'association des hôpitaux zurichois renoncent dès cet été à engager du personnel soignant intérimaire. Une décision qui suscite des critiques.